Le corps, sa forme et son poids trouvent une normalisation offrant une justi***ation rationnelle aux stigmatisations car tout ce qui est au dessus ou au dessous est considéré « hors norme » et « déviant » par les professionnels
blog de santé santé, mais aussi par l’ensemble des acteurs de la société.
« A titre expérimental et jusqu'au 1er janvier 2018, dans des conditions fixées par arrêté ministériel, l'Etat peut autoriser une évaluation de l'état dentaire de la personne détenue au début de son incarcération, dans un nombre limité d'établissements pénitentiaires.
Ainsi le modèle français est-il celui de la culture gastronomique, du rituel des trois repas par jour ***s à table. 5 % de la population est susceptible de faire un jour un épisode épileptique. Est-il dangereux de fumer quelques cigarettes par jour? L’ensemble des professionnels de santé utilise par exemple un indice bien connu pour calculer le poids « idéal santé » de chacun : l’indice de masse corporelle.
C’est bien la médiatisation du statut épidémiologique de l’obésité qui a conduit à faire entrer le sujet dans toutes les strates de la société : « La désignation de l’obésité comme épidémie participe à sa so***ation et à sa globalisation à toute la société » (Poulain, 2009 : 171).
S’enclenchent ensuite des mécanismes de surenchère et de dramatisation qui conduiront à la généralisation de la lipophobie, mais aussi à la stigmatisation des personnes « déviantes », à la création d’un climat responsabilisant et moralisateur.